Actualités Estimation et cote des peintres de l'Ecole de Paris
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Estimation et cote des peintres de l'Ecole de Paris
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L’expression « École de Paris » désigne avant tout une communauté d’artistes étrangers – russes, polonais, italiens, allemands, hongrois, roumains, arméniens, et juifs d’Europe centrale – qui s’installent dans la capitale française, attirés par son atmosphère intellectuelle libérale, ses académies ouvertes, la réputation de ses salons et l’attrait de sa bohème artistique. Le phénomène commence dès les années 1900 mais prend toute son ampleur entre les deux guerres mondiales, au point que Paris devient alors un pôle de rayonnement artistique mondial.
Ces artistes venus d’ailleurs – tels Amedeo Modigliani, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Moïse Kisling, Jules Pascin, Marie Vassilieff, Ossip Zadkine – ne constituent pas un groupe unifié par une esthétique commune. Leur diversité est précisément ce qui fait la singularité de cette « école » informelle : on y trouve les influences croisées du fauvisme, du cubisme, de l’expressionnisme, du symbolisme. Cette pluralité des styles traduit autant l’enracinement des artistes dans leurs cultures d’origine que leur volonté de se confronter aux avant-gardes européennes, dans une ville alors perçue comme la capitale mondiale de la modernité.
Montmartre, avec ses ateliers du Bateau-Lavoir, devient le berceau de nombreuses expérimentations. C’est là que naît le cubisme sous l’impulsion de Picasso et Braque. Dans les années 1910 et 1920, Montparnasse prend le relais : les cafés deviennent des lieux de rencontre et de débats. Des centaines d'artistes s'y côtoient.
Les artistes étrangerssont parfois tenus à l’écart des circuits officiels. Ils se regroupent alors dans des galeries progressistes ou dans les Salons comme celui des Indépendants ou celui d’Automne. À travers leur oeuvre, ils expriment à la fois la mélancolie de l’exil, les tensions politiques de l’époque, et une quête spirituelle profondément personnelle. Leurs œuvres mêlent ainsi le souvenir des terres d’enfance, l’angoisse d’un monde en mutation et une volonté sincère de participer à la construction de l’art moderne.
Lorsque qu'éclate la Seconde Guerre mondiale, de nombreux artistes de l’École de Paris sont victimes de l’antisémitisme et de la déportation. Certains, comme Chaïm Soutine, meurent prématurément ; d’autres, comme Chagall ou Zadkine, fuient en exil.
Après 1945, le terme d’École de Paris subsiste, mais sa signification change. Il désigne désormais à un nouveau groupe d’artistes poursuivant à Paris, une recherche picturale souvent abstraite : c’est le cas de Hartung, Poliakoff, Soulages ou Atlan.
Comment faire estimer un tableau de l'Ecole de Paris ?
Vous possédez un tableaux peint par un artiste de l'Ecole de Paris et souhaitez en connaître la valeur en vue de le vendre ? Les experts d'Epxertiseenligne.com estiment la valeur de votre tableau, dessin, sculpture gratuitement.
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L’expression « École de Paris » désigne avant tout une communauté d’artistes étrangers – russes, polonais, italiens, allemands, hongrois, roumains, arméniens, et juifs d’Europe centrale – qui s’installent dans la capitale française, attirés par son atmosphère intellectuelle libérale, ses académies ouvertes, la réputation de ses salons et l’attrait de sa bohème artistique. Le phénomène commence dès les années 1900 mais prend toute son ampleur entre les deux guerres mondiales, au point que Paris devient alors un pôle de rayonnement artistique mondial.
Ces artistes venus d’ailleurs – tels Amedeo Modigliani, Marc Chagall, Chaïm Soutine, Moïse Kisling, Jules Pascin, Marie Vassilieff, Ossip Zadkine – ne constituent pas un groupe unifié par une esthétique commune. Leur diversité est précisément ce qui fait la singularité de cette « école » informelle : on y trouve les influences croisées du fauvisme, du cubisme, de l’expressionnisme, du symbolisme. Cette pluralité des styles traduit autant l’enracinement des artistes dans leurs cultures d’origine que leur volonté de se confronter aux avant-gardes européennes, dans une ville alors perçue comme la capitale mondiale de la modernité.
Montmartre, avec ses ateliers du Bateau-Lavoir, devient le berceau de nombreuses expérimentations. C’est là que naît le cubisme sous l’impulsion de Picasso et Braque. Dans les années 1910 et 1920, Montparnasse prend le relais : les cafés deviennent des lieux de rencontre et de débats. Des centaines d'artistes s'y côtoient.
Les artistes étrangerssont parfois tenus à l’écart des circuits officiels. Ils se regroupent alors dans des galeries progressistes ou dans les Salons comme celui des Indépendants ou celui d’Automne. À travers leur oeuvre, ils expriment à la fois la mélancolie de l’exil, les tensions politiques de l’époque, et une quête spirituelle profondément personnelle. Leurs œuvres mêlent ainsi le souvenir des terres d’enfance, l’angoisse d’un monde en mutation et une volonté sincère de participer à la construction de l’art moderne.
Lorsque qu'éclate la Seconde Guerre mondiale, de nombreux artistes de l’École de Paris sont victimes de l’antisémitisme et de la déportation. Certains, comme Chaïm Soutine, meurent prématurément ; d’autres, comme Chagall ou Zadkine, fuient en exil.
Après 1945, le terme d’École de Paris subsiste, mais sa signification change. Il désigne désormais à un nouveau groupe d’artistes poursuivant à Paris, une recherche picturale souvent abstraite : c’est le cas de Hartung, Poliakoff, Soulages ou Atlan.
Comment faire estimer un tableau de l'Ecole de Paris ?
Vous possédez un tableaux peint par un artiste de l'Ecole de Paris et souhaitez en connaître la valeur en vue de le vendre ? Les experts d'Epxertiseenligne.com estiment la valeur de votre tableau, dessin, sculpture gratuitement.
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