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Anonyme
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Anonyme
Icône
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25 000 €
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Icône « Saint Séraphin de Sarov»
Russie, Moscou, début XXe siècle.
Tempera sur bois, oklad en argent et émail cloisonné.
Poinçons : 84, tête de femme tournée à droite, poinçon du maître-orfèvre Alexeev Ivan Alexeevitch.
18 x 8,8 cm.
Comment reconnaître une icône de Saint Séraphin de Sarov ?
Saint Séraphin est représenté debout, en pied, les bras croisés sur la poitrine – une posture d’humilité, typique de sa piété profonde. Il porte une mante (grand manteau monastique) sombre, sur laquelle tombe un épitrachilion (étole liturgique) à croix rouges. Il tient un chapelet orthodoxe (komboskini) dans sa main droite, symbole de prière continue. Son visage exprime paix et sérénité, avec un regard fixe et profond – fidèle aux descriptions hagiographiques.
L’auréole bleue rayonnante autour de sa tête, en relief, est typique de certaines icônes russes de la fin du XIXe – début XXe siècle, notamment les icônes dites « de luxe » ou de collection. Ce traitement « en gloire » suggère la sainteté irradiée par l’Esprit Saint.
Cette icône est peinte à la tempera sur panneau de bois. Ce qui la distingue surtout, c’est l'oklad en argent et émail cloisonné – revêtement métallique ouvragé typique des icônes précieuses :
Ici, il s’agit d’un émaillage cloisonné sur argent. La bordure décorée dans le style néo-russe avec des motifs floraux et croix byzantines est un travail d’orfèvrerie remarquable.
Le poinçon du maître-orfèvre est composé de trois initiales en cyrillique désignant Ivan Alexeevich Alexeev. Il était un orfèvre russe actif à Moscou dans les dernières décennies de l’Empire (fin XIXe - début XXe s.).
Cette icône combine qualité picturale exceptionnelle et riza émaillée, ce qui en fait une œuvre de collection. Les matériaux utilisés (émaillage, argent) et le travail minutieux de l’orfèvre en font un objet de haute valeur artistique.
Canonisé tardivement (1903), Saint Séraphin de Sarov est très vénéré, mais ses icônes anciennes sont rares. Les icônes de Saint Séraphin créées peu après sa canonisation, souvent en série limitée, sont hautement recherchées par les collectionneurs russes.
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25 000 €
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Icône « Saint Séraphin de Sarov»
Russie, Moscou, début XXe siècle.
Tempera sur bois, oklad en argent et émail cloisonné.
Poinçons : 84, tête de femme tournée à droite, poinçon du maître-orfèvre Alexeev Ivan Alexeevitch.
18 x 8,8 cm.
Comment reconnaître une icône de Saint Séraphin de Sarov ?
Saint Séraphin est représenté debout, en pied, les bras croisés sur la poitrine – une posture d’humilité, typique de sa piété profonde. Il porte une mante (grand manteau monastique) sombre, sur laquelle tombe un épitrachilion (étole liturgique) à croix rouges. Il tient un chapelet orthodoxe (komboskini) dans sa main droite, symbole de prière continue. Son visage exprime paix et sérénité, avec un regard fixe et profond – fidèle aux descriptions hagiographiques.
L’auréole bleue rayonnante autour de sa tête, en relief, est typique de certaines icônes russes de la fin du XIXe – début XXe siècle, notamment les icônes dites « de luxe » ou de collection. Ce traitement « en gloire » suggère la sainteté irradiée par l’Esprit Saint.
Cette icône est peinte à la tempera sur panneau de bois. Ce qui la distingue surtout, c’est l'oklad en argent et émail cloisonné – revêtement métallique ouvragé typique des icônes précieuses :
Ici, il s’agit d’un émaillage cloisonné sur argent. La bordure décorée dans le style néo-russe avec des motifs floraux et croix byzantines est un travail d’orfèvrerie remarquable.
Le poinçon du maître-orfèvre est composé de trois initiales en cyrillique désignant Ivan Alexeevich Alexeev. Il était un orfèvre russe actif à Moscou dans les dernières décennies de l’Empire (fin XIXe - début XXe s.).
Cette icône combine qualité picturale exceptionnelle et riza émaillée, ce qui en fait une œuvre de collection. Les matériaux utilisés (émaillage, argent) et le travail minutieux de l’orfèvre en font un objet de haute valeur artistique.
Canonisé tardivement (1903), Saint Séraphin de Sarov est très vénéré, mais ses icônes anciennes sont rares. Les icônes de Saint Séraphin créées peu après sa canonisation, souvent en série limitée, sont hautement recherchées par les collectionneurs russes. |
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